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À l’école du Fâ : Les enseignements mystiques de Kondo Assam

Petit-fils d’un grand prêtre Fâ, Kondo Assam, après avoir vu en rêve plusieurs signes du FÂ, décide enfin d’entrer en studio pour enregistrer l’album “À L’École Du Fâ”.

Oui, il le décide enfin car depuis 2016, le directeur de Light Nation lui avait déjà conseillé d’enregistrer un album sur le Fâ.

Dans l’univers de l’album :

  • Le morceau “Découn” qui est l’intro nous montre l’importance du Découn (noix de palme) dans le FÂ. La noix de palme aux trois couleurs, rouge, noir et blanc à l’intérieur, représente le savoir et la connaissance qui gardent la richesse. Adorer Mahou c’est respecter son signe, et respecter son signe c’est sa religion. Dans le Fâ, la religion est personnelle et individuelle car chacun a ses commandements vis-à-vis de Mahou.
  • Le morceau “A L’école du Fâ” quant à lui est un morceau qui nous montre ce que le FÂ nous enseigne, le centre, la notion et le mot-clé de chaque signe. Des mots comme partage, adultère, trahison, prospérité, pouvoir, secret, etc., font le Fâ.
  • Le morceau “Fâ do Soun” est un morceau qui nous montre pourquoi nous devons respecter les totems du FÂ et les interdits du Fâ sur chaque signe. Les interdits sont les faiblesses du “sê” qui nous habite pour réussir le destin que MAHOU nous a confié. Il faut donc les respecter. Les interdits de l’un ne sont pas les interdits de l’autre car nos signes diffèrent, d’où la religion est personnelle dans le Fâ.
  • Le morceau “L’adage de Gombo” est un conseil de vie général que le Fâ nous enseigne. Dans ce morceau, Kondo Assam rend hommage aussi au roi AGONGLO sur le secret de l’ananas qui complète le secret du Gombo.
  • Quand vous consultez le Fa, soit le Fa accepte en prenant ADJI, soit le Fa refuse en prenant les Cauris. Dans le morceau “Fa yi ADJI“, Kondo Assam montre que le Fa a accepté ce qu’il a demandé; et l’acceptation du Fa est joie et bonheur pour celui qui consulte. Ce morceau libère plusieurs enseignements de plusieurs signes et célèbre l’acceptation d’une consultation du Fâ.
  • Le morceau ZINSOU SAGBO est un morceau qui prône un enseignement du Fâ qui montre que cette vie est jumelle. En réalité, lors d’une consultation, il y a toujours deux (2) ADJI à droite et (2) Cauris à gauche car avant toute consultation, on demande la permission au jour et à la nuit, aux cieux et à la terre, au oui et au bon, à l’intelligent et au bête, etc. Le Fâ repose sur une vérité composée de deux routes différentes qui se ressemblent comme les jumeaux ZINSOU et SAGBO. La complémentarité des deux signifie “Sègbédji”, qui est le secret d’une destinée réussie.
  • Le morceau “Asou houé Nan gnon” montre que la consultation pour un couple est vivement conseillée. Ce morceau montre la gloire d’une fille qui est appelée à se marier à un gracieux mari et à devenir mère. Le Fâ nous enseigne que la force d’une mère est de faire l’aumône pour ses enfants une fois qu’elle devient mère, c’est une manière de prouver son amour et de remercier MAHOU. Une mère doit sauter l’aumône pour ses enfants pour avoir un bon foyer, nous apprend le Fa.
  • Le morceau “Nou ché min nou wan” est un morceau qui montre que le Boconon doit souvent dire la vérité que le Fa lui montre, même si le consulteur a du mal à accepter sa vérité. Peu importe la situation, un vrai Boconon doit dégager l’odeur véridique de sa bouche et non l’odeur du miel pour plaire au consulteur.
  • Le morceau “Ni do nan Mi Lè Su” est un grand morceau qui parle de celui qui bénit, oui ce morceau nous montre que le Fa unit toutes les religions du monde car pour lui, la religion est individuelle. Autant de signes, autant de religions, et la religion consiste à respecter les lois que Mahou a données à son “sê” pour réussir son destin. Et réussir son destin, c’est adorer MAHOU.
  • Le morceau Fa kplon mi qui finit l’album est un morceau qui nous donne quelques enseignements du Fâ à travers quelques signes.

Allons à l’école du Fâ, devenons des valeureux pour la république car à l’école du FÂ, on apprend à dire oui quand il le faut et à dire non quand il le faut ; à détecter les problèmes et à appliquer les solutions.

Le Fâ, c’est aussi l’inexplicable qui explique l’inexplicable de l’invisible dans le visible, qui garde la corde qui lie les années passées aux futurs ; qui peut respirer le même vent que nos ancêtres ont eu à respirer, le feu que tu as allumé et l’eau que tes petits-fils boiront sur la terre qui les choisira.

L’album “À l’école du Fâ” est disponible depuis le 14 juillet 2023 sur toutes les plateformes légales et Kondo Assam nous invite tous à aller à l’école du Fâ et à rester sur “Sègbédji”.

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