Biographie

Qui est Etounfla sabbat ?

Né à Dassa-Zoumé Commune du centre du Bénin, l’artiste musical Étounflat Sabbat, précédemment appelé Sabbat Nazaire et au civil Akpovi Nazaire va très vite s’enticher de la chose musicale alors qu’il était jeune adolescent, élève à Dassa-Zoumè toujours au centre du Bénin où il va se révéler au public scolaire comme une pépite de la musique lors des manifestations marquant la fin des cours de vacances en 1974
Talent en devenir qu’il était, il va continuer sa passion musicale un peu plus au nord du Bénin dans la ville de Djougou où au collège, il a intégré consécutivement de 1976 à 1978 les orchestres Yayé Band et Kaba Dya avant de se rendre à Cotonou la plus grande ville et capitale économique du Bénin où il côtoie le mythique groupe Poly Rythmo, les Volcans, l’orchestre de la gendarmerie nationale et les Casseurs, celui de l’université nationale du Bénin, des expériences musicales successives engrangées durant lesquelles il va fourbir ses armes les années 80.
En 1989, il prit le chemin de l’aventure qui le conduisit en Abidjan en Côte d’Ivoire où il fera fortuitement la rencontre d’un pasteur au nom de Nguessan Emmanuel officiant à l’église des assemblées de Dieu. L’homme de Dieu va sagement le conseiller d’abandonner son rêve de carrière musicale d’artiste du “monde” pour devenir artiste religieusement engagé et chantre de Dieu. Le pasteur Nguessan va ensuite orienter l’artiste aventurier Étounflat Nazaire à l’époque Sabbat Nazaire à prendre l’exploitation d’un petit kiosque à café afin qu’il survienne à ses besoins que sa vie d’artiste ne satisfaisait pas. Étounflat Sabbat va naturellement donc intégrer la chorale et le groupe musical de l’église du pasteur Nguessan.
2 ans à Abidjan en Côte d’Ivoire plus tard, en 1991, alors que lui-même s’y attendait le moins, Étounflat Sabbat, à l’époque Sabbat Nazaire, signe son premier album solo baptisé ” La vie est un précieux cadeau”
Il décida d’une petite tournée musicale dans le pays qui l’a vu naître et c’est à cette occasion qu’il fait la rencontre d’un indo-belge qui l’aide à sortir son deuxième album, Kaï Ka Aza en 1992.
Étounflat Nazaire s’offrit un bref séjour à Bruxelles en Belgique avant de repartir pour Abidjan où il enregistre en 1994 un 3e opus au titre de ” Je ne suis pas beau”.
En 1996, l’artiste descend momentanément de la scène, tourne dos à sa carrière et se met dans le commerce de véhicules d’occasion, des meubles et autres appareils électro-ménagers jusqu’en 2000, période à partir duquel il connaîtra un douloureux passage à vide parsemé d’embûches, de difficultés et de toutes sortes d’humiliation qu’on pouvait aisément attribuer au phénomène de la sorcellerie très courant sous les cieux africains.
C’est en 2006 qu’il arrivera au bout du tunnel et va créer à Cotonou au Bénin une entreprise du nom de Groupe Diaspora de Sabbat. Le groupe comprenait deux entités, la presse écrite avec un journal dénommé Diaspora de Sabbat et une boîte de production musicale appelée Diaspora Music. Celle-ci va produire des artistes dont 20 sont sous sa licence comme elle produira lui-même avec un 4ᵉ album “Gbèssoun”, Respect des Lois de la Nature. L’entreprise musicale ne va pas résister aux affres du phénomène de la piraterie et va s’effondre entraînant une grosse perte.
La faillite de Diaspora Music ne va pas empêcher la sortie en 2010 du 5e album de l’artiste baptisé Odayé en collaboration avec une chorale de la ville de Dassa-Zoumè au Bénin, puis s’ensuivront en 2011 trois albums coup sur coup, ” Ounwo yètowé”, ” Dobodoe” et ” Doonouwé pape Benoît 16″.
Étounflat entre-temps reprend contact avec une vie spirituelle et fera face aux forces du mal. Avec sa Fondation Diaspora de Sabbat, il construit une clinique médicale, Ephata, inaugurée en 2012 et en décembre de la même année, il sort un nouvel album” Nkpodo gbè” réalisé dans son propre studio à l’occasion de son inauguration.
En 2014, c’est un autre opus :” Jamais Deux Dieux” qui va remplir les bacs pour dénoncer la supercherie entretenue par une jeune gourou autoproclamée dieu.
En 2015, sur invitation du clergé catholique, il se rendra en France pour une tournée qu’il répétera en 2016 et 2017.
En 2018, malade du cœur, il subira une intervention chirurgicale l’année d’après où il réussit quand même à sortir son 13ᵉ album “Devient le bon Berger” et c’est d’ailleurs à l’occasion de la sortie de cet opus que l’artiste a changé son nom de scène Sabbat Nazaire en Étounfla Sabbat.
En cette même année 2019, il créa l’entreprise Hozana et l’année suivante, il prit la tête de l’association humanitaire “Amitié France-Bénin Étounfla” laquelle d’ailleurs a permis à la Clinique Éphata de Cotonou de faire peau neuve et de se doter d’équipements médicaux de bonne facture avec à la clé un changement de dénomination pour devenir Clinique Médicale La Part de Dieu.
L’artiste consacre désormais et exclusivement sa vie à Dieu en excellant dans le social.
Son 14ᵉ album GBOTO actuellement en promotion contient 14 titres qui meubleront les répertoires pour les concerts de solidarité programmés avec des dates en 2023 à travers toute l’Europe, l’Afrique et un peu partout dans le monde. Les recettes de ces concerts Solidaires iront à la construction et l’équipement des hôpitaux et orphélinats en Afrique.
Étounfla rêve d’un monde où la maladie et la souffrance ne seraient que lointains souvenirs, où l’amour de Dieu et des hommes une réalité vivace. Aidez-le à réaliser ce monde, aidez-le à construire une solidarité agissante entre les peuples…

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