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Carnet Noir : Manu Dibango, légende de l’affro-jazz et saxophoniste est mort !

Première célébrité mondiale a succombé à l’épidémie du corona virus, la légende camerounaise Manu DIBANGO s’est éteinte au petit matin du 24 Mars 2020. Telle une trainée de poudre, la nouvelle de son décès a fait le tour des réseaux sociaux et depuis de très nombreux hommages fleurissent à l’endroit de l’illustre disparu.

Le 18 Mars, la contamination de l’artiste avait été annoncée sur sa page Facebook. Et depuis son hospitalisation, les nouvelles étaient plutôt rassurantes «il se repose et récupère dans la sérénité». Mais hélas ! Personne n’aurait cru que le géant qui avait déjà traversé 86 années de vie terrestre allait tirer sa révérence.

La nouvelle vient de sa famille « chers parents, chers amis, chers fans, une voix s’élève au lointain… C’est avec une profonde tristesse que nous vous annonçons la disparition de Manu DIBANGO, notre papy groove survenue le 24 Mars 2020 à l’âge de 86 ans, des suites du covid 19 »  

Une légende parmi les légendes

De son vrai nom Emmanuel N’Djoké Dibango, le papy groove est un compositeur, saxophoniste et chanteur camerounais issu d’une famille modeste. Né à Douala (Cameroun), il a passé une partie de son enfance en France.  Au cours de sa carrière, il a abordé de multiples styles musicaux, collaboré avec les musiciens africains comme Angélique Kidjo et Youssou N’Dour, certains rocks stars, chanteurs français et quelques légendes du jazz.

Une légende dont le tube ‘’Soul Makossa’’ utilisé illégalement

Le ‘’Soul Makossa’’ inspiré d’un rythme du mouvement éponyme est le morceau qui l’a fait naitre et connaître. Il était si populaire qu’il a fait l’objet d’une double utilisation illégale par des célébrités : Mickael Jackson en 1982 pour le compte de ‘’Wanna be startin’ somethin’’’ sur l’album Thriller, et Rihanna pour ‘’Don’t stop the Music’’ en 2007. Dans ces deux cas, il y a eu procès et arrangement financier au profit de Manu DIBANGO.

Hommage ultérieur

« Les obsèques auront lieu dans la stricte intimité familiale, et un hommage lui sera rendu ultérieurement dès que possible » peut-on lire sur la page officielle de la légende. L’artiste ne meurt jamais. Les notes, les paroles, la réflexion qu’il laisse après lui sont la continuité de son être et de sa manière d’être dit-on.

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Manu Dibango

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